Fuyant la misère, de nombreux mineurs algériens originaires de la région d’Annaba traversaient la Méditerranée sur des embarcations de fortune pour rejoindre l’Eldorado européen. Et nombre d’entre eux finissaient par s’installer à Marseille où ils pensaient trouver le travail et l’argent qui leur permettraient d’accéder à de meilleures conditions de vie. Hélas, la majorité d’entre eux déchantait vite. Sans qualification, maniant très peu la langue française et encore inadaptés à la société européenne, ils demeuraient le plus souvent sans emploi. Commençait alors pour eux une nouvelle vie de galère faite de nuits passées dans des squats insalubres et de longues journées passées à fouiller dans les poubelles. Car seuls les objets qu’ils y trouvaient et qu’ils revendaient sur des marchés clandestins leur permettaient d’acheter de quoi manger pour survivre. Pourtant, en vertu des lois de protection de l’enfance de notre pays, les pouvoirs publics français auraient dû leur assurer protection et éducation. Mais dans la plupart des cas, ils n’en faisaient rien, craignant que l’aide qu’ils pourraient apporter à ces « jeunes errants ne provoque une arrivée massive d’autres de leurs compatriotes. Ce reportage a fait l'objet d'une publication dans le magazine Choc.
Fuyant la misère, de nombreux mineurs algériens originaires de la région d’Annaba traversaient la Méditerranée sur des embarcations de fortune pour rejoindre l’Eldorado européen. Et nombre d’entre eux finissaient par s’installer à Marseille où ils pensaient trouver le travail et l’argent qui leur permettraient d’accéder à de meilleures conditions de vie. Hélas, la majorité d’entre eux déchantait vite. Sans qualification, maniant très peu la langue française et encore inadaptés à la société européenne, ils demeuraient le plus souvent sans emploi. Commençait alors pour eux une nouvelle vie de galère faite de nuits passées dans des squats insalubres et de longues journées passées à fouiller dans les poubelles. Car seuls les objets qu’ils y trouvaient et qu’ils revendaient sur des marchés clandestins leur permettaient d’acheter de quoi manger pour survivre. Pourtant, en vertu des lois de protection de l’enfance de notre pays, les pouvoirs publics français auraient dû leur assurer protection et éducation. Mais dans la plupart des cas, ils n’en faisaient rien, craignant que l’aide qu’ils pourraient apporter à ces « jeunes errants ne provoque une arrivée massive d’autres de leurs compatriotes. Ce reportage a fait l'objet d'une publication dans le magazine Choc.